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Cité Popo, le lendemain

La Cité Popo a été profondément touchée par l’ouragan Luis. Le 22 septembre 1995, le gouvernement français a détruit au bulldozer le bidonville qui n’a jamais été reconstruit.

Une trace dans le paysage

La végétation plus claire dans les collines de Concordia marque la destruction de la Cité Popo il y a vingt-cinq ans.

«Dixième Station de la Croix» Église de Marigot

Multimedia par François de Caunes, 30 x 50. Sur le collage on lit  « Ils l’ont dépouillé de ses vêtements et les ont partagés » François de Caunes, Aux sans-papiers de la Cité Popo, rasé le 22 septembre 1995, inspiré par l’Évangile de Jean 19: 23-24.

Portrait de M. Marcelin

M. Marcelin a intenté un procès contre le gouvernement français à la suite de la destruction de sa maison ordonnée par le gouvernement et la mairie de Saint-Martin.

Migrations

Les entrées sur la partie français de l’île se font essentiellement par l’aéroport international Juliana à Philipsburg et sont contrôlées par la police néerlandaise. En l’absence de contrôle frontalier entre la partie français et la partie néerlandaise du l’île, les frontières du territoire français sont définies par la législation néerlandaise en matière de visa. Les contrôles d’identité effectués sur le territoire français remplacent les inspections à la frontière que la police française ne peut effectuer. Le nombre de reconduites à la frontière est proportionnellement beaucoup plus élevé dans les territoires ultramarins  que sur le sol métropolitain. De surcroit les lois françaises réglementant les conditions d’entrée et de séjour des étrangers en France contiennent des articles spécifiques qui facilitent les contrôles d’identité et les reconduites à la frontière. Les étrangers sont légalement plus vulnérables dans les territoires d’outre-mer qu’en France métropolitaine.